mercredi 26 janvier 2011

Critique de FIGHT CLUB


Je vous avez promis un dossier spécial Brad Pitt (comme je vous avez aussi promis un spécial Nolan... au fait, sachez que je compte vous promettre beaucoup d'autres dossiers que je bouclerais peut être un jour ou sûrement jamais). Et bien j'ai décidé de commencer par Fight Club!
On m'avait déconseillé de voir ce film apparemment trop choquant, trop violent, trop érotique voir homosexuel... 
Choquant, violent, érotique, gay ou lesbien personnellement tant que Brad Pitt est dans le cast tout me convient!



Le synopsis? Tyler Durden (Brad Pitt) une sorte d'anarchiste va entièrement bouleverser la vie du narrateur (Edward Norton).

Je trouve que Fight Club est vraiment une réussite.
L'association Fincher/Pitt (en dépit du tandem Mark/Shyamalan) semble plutôt bien fonctionner! souvenez vous de l'émouvant Curious case of Benjamin Button ou du brillant Se7en (d'ailleurs ça me donne envie de vous proposer un dossier spécial Kévin Spacey...).
Mais bien plus qu'un dossier spécial Kévin Spacey, Fight Club ça donne envie d'être membre de ce groupe pour pouvoir tout évacuer en soi, se défouler ou bousculer son train de vie (pour ma part vu que je ne tiendrais pas un soir voir 1 seule minute au Fight Club, je préfère choisir la voie la moins douloureuse: rejoindre le Glee Club ou aller au Social Club).

 (à notre gauche nous pouvons voir Ting, et il semblerait qu'il n'ait pas retrouvé le Ong-Back...)

Au début du film, le narrateur (interprété brillament par Edward Norton) ne ressent rien, sa vie n'est qu'un vaste néant où se mélangent misères tant bien sociale, morale que sexuelle. Pour y remédier, il s'inscrit à des groupes de soutiens (quitte à pleurer dans l'opulente poitrine de Bob ex bodybuilder - Bob qui n'est autre que Meat Loaf le fameux Eddie du RHPS!) et enchaîne les achats de canapés Smögen ou autres produits de consommations pour devenir en fin de compte un "pur produit interchangeable".
C'est l'arrivée de Brad Pitt (Tyler Durden) qui va permettre à Edward Norton de recouvrer son identité.

La perception du narrateur sur la société est souvent pertinente (et plus drôle qu'autre chose). Il apparaît cynique (Brad aussi d'ailleurs), et je pense qu'Edward (pas Cullen hein) détient là un de ces meilleurs et plus intéressants rôles (parmi American History X, La 25e heure...)


 Avant de me consacrer à Brad Pitt, j'aimerais vous signaler la présence d'Helena Bonham Carter (Marla) dans le cast! l'actrice décroche encore une fois le rôle du personnage le plus mystérieux (ou bizarre), disons déstabilisant du film. Qui l'eut cru? 
Petite anecdote mais saviez vous qu'à la base le rôle a été proposé à Reese Witherspoon? sérieusement, c'est dans ces moments là que je me surprends à adorer Helena lorsqu'elle fait des tourtes à la viande humaine dans les rues de Fleet Street (Sweeney Todd).  

Le concept du Fight Club m'a plu. Les règles du Fight Club m'ont plu. Les petites missions données par Tyler aux membres m'ont plu. Mais tout ce qui s'en suit, tout cet anti-conformisme poussé à l'extrême, le Projet Chaos, ces actions terroristes... Je trouve que ça part trop en freestyle là. 
Cela dit, Fight Club est un excellent film.

D'ailleurs Brad Pitt, une fois encore ne nous déçoit pas. Enfin si, sur un seul point: vestimentaire.
Autant il incarne un personnage marrant, intéressant, surprenant et attirant mais son style laisse à déplorer. Mais vu que c'est Brad, je lui pardonne. 



Je vous avais dit au début de cet article, qu'on m'avait déconseillé de le voir pour certaines raisons. L'une d'entre elle était le côté trop gay du film. Vous ne voyez pas trop pourquoi? 
Les membres du Fight Club rejettent les normes instaurées par la société, et le fait de se réunir clandestinement entre hommes pour se battre est comme une quête de virilité, voir même de s'affirmer dans ses tendances sexuelles. 
Personnellement je ne crois pas trop à cette thèse même si elle peut plus ou moins tenir la route, pour en savoir plus cliquez ici.
(Ensuite pour le côté violent, ya pas à dire... les membres se font plaisir, au plus grand dam de Jared Leto)


Pour en revenir à l'interprétation de Fight Club, je pense plutôt que ce groupe a été crée pour que l'homme se libère de ses contraintes sociales et s'affirme réellement. Ce film dénonce déjà la société de consommation  mais aussi la souffrance de l'Homme qui ne se retrouve plus au milieu de tout ça.
Après, c'est une question de point vue. 

Quoi qu'il en soit, je vous recommande vraiment ce petit bijou!
 Et si les films c'est pas trop votre truc (je me demande alors comment vous avez fait pour atterrir sur Lismoiça), commencez par le livre de Chuck Palahniuk.
 Enjoy! ;)

NB: j'ai fait exprès tout au long de cet article de ne pas dévoiler la chute du film ;)


"Now, a question of etiquette. As I pass, do I give you the ass or the crotch?" 






Critique de Fight Club, de David Fincher.
                                                                                                                            Note: 4,5/5


4 commentaires:

MadAmbure a dit…

Oh mon dieu c'est Meat Loaf , Bob 95 D? omg omg omg!!
Trop violent, trop gay...comme un club homosexuel "ultraviolent"? J'en attend la preuve !!!!!

En tout cas bon film, bon article, et surtout bonne fin (je la révèle, je la révèle pas..? OUI NON OUI NON?)

AUDREY a dit…

ouiiiiiiiiiii
merci :)

Mascha a dit…

Un des meilleurs films de David Fincher. Et de loin.

Certaines personnes trouvent que ce film a été surestimé. Moi, je ne le pense pas. C'est que ce film est d'une richesse incroyable. Je connais un homme qui m'a dit l'avoir vu plus de 23 fois (!) et découvrir de nouveaux détails significatifs à chaque visionnement, sans exception.

C'est un film qui mérite d'être vu plusieurs fois, il va sans dire.

AUDREY a dit…

23 fois?! nice ;)
c'est vrai, après plusieurs visionnages on s'aperçoit de quelques détails passés inaperçus autrefois
Fight Club est un bon film, après je trouve que Seven est la réussite de Fincher ;)